Initiative de conservation des oiseaux de l’Amérique du Nord

 

Deuxième réunion trinationale

 

Du 14 au 16 février 2001

Querétaro, Mexique

 

 

Séance plénière d’ouverture

La deuxième réunion trinationale de l’Initiative de conservation des oiseaux de l’Amérique du Nord (ICOAN) débute par une série de présentations d’ouverture données par plusieurs panélistes du Mexique, dont Exequiel Ezcurra (Secretaría de Medio Ambiente y Recursos Naturales), Yvonne Vandenpeereboom (Legislatura del Estado de Querétaro), Humberto Berlanga (ICOAN–Mexique), Ernesto Enkerlin (Comisión Nacional de Areas Naturales Protegidas), Jurgen Hoth (Commission nord-américaine de coopération environnementale – CNACE) et Martha Ruiz Corzo (Reserva de la Biósfera Sierra Gorda). Les panélistes mettent l’accent sur l’importance de l’ICOAN comme initiative trinationale pour la conservation des oiseaux. Ils discutent du rôle important des oiseaux dans la dynamique des écosystèmes aux échelles locale et continentale, et soulignent la valeur des occasions actuelles et futures pour les trois pays de collaborer dans le but d’atteindre leurs objectifs communs en matière de conservation des oiseaux. Un message ferme et positif ainsi qu’un appel aux participants de trouver de nouveaux moyens pour améliorer l’efficacité de nos initiatives de conservation par le truchement de l’ICOAN établissent le fondement à la réunion de deux jours.

Une série de quatre présentations plénières offrent un contexte historique selon l’optique des trois pays partenaires, et renforcent la vision collective qui évolue grâce à l’ICOAN. Les discussions portent généralement sur la merveilleuse occasion offerte par l’atelier de Querétaro et l’énorme devoir imposé sur les participants de profiter de cette occasion.

Bob McLean (Service canadien de la faune) débute les présentations plénières de l’atelier de Querétaro en offrant un contexte historique, en particulier parce qu’il touche la conservation des oiseaux au Canada et l’avancement du Plan nord-américain de gestion de la sauvagine (PNAGS). Ce plan a été lancé en 1986, à la suite d’une crise dans la situation des habitats et des populations de la sauvagine. Il est devenu un modèle de conservation des espèces sauvages dans lequel des partenariats innovateurs se fondent sur un fondement biologique solide dans le but d’assurer la conservation dans l’ensemble des paysages prioritaires. Au Canada et aux États-Unis, des plans conjoints sont ressortis comme des structures conçues pour créer des partenariats et mettre en œuvre des projets de conservation. Depuis que le Mexique est devenu un partenaire à part entière en 1994, des partenariats régionaux servent de mécanismes d’exploitation du PNAGS au Mexique. Le document Une vision élargie, Mise à jour de 1998, Plan nord-américain de gestion de la sauvagine souligne davantage le besoin d’une planification des paysages fondée sur des principes scientifiques solides et l’élargissement de partenariats, en se penchant toujours sur les terres humides et la sauvagine. Depuis le lancement de l’ICOAN, les caractéristiques des plans conjoints et d’autre partenariats régionaux ont changé à tel point qu’il leur est possible de permettre la conservation de tous les oiseaux dans tous les habitats relevant de leur compétence. Le Canada atteint également l’objectif de l’ICOAN à l’extérieur des plans conjoints établis dans la forêt boréale de l’Ouest et dans la vallée de l’Okanagan Sud. L’atelier de Querétaro devrait faire avancer davantage ce projet en visant une reconnaissance partagée de partenariats collectifs comme base pour la conservation et un fondement biologique solide à l’échelle du continent. M. McLean note l’importance de tenir compte de régions situées au-delà de l’Amérique du Nord, comme le Groenland et l’Amérique centrale, et de prendre en considération la conservation d’autres espèces sauvages. En outre, il insiste sur la nécessité d’un accord international officiel sur des mesures qui reflètent un sens d’urgence pour la conservation de tous les oiseaux dans tous les habitats partout en Amérique du Nord.

George Fenwick de la American Bird Conservancy présente ensuite des commentaires du point de vue des États-Unis, notant en particulier les principes sur lesquels ont été fondé Partenaires d’envol et d’autres partenariats réussis pour la conservation des oiseaux. Ces principes comprennent la confiance au sein des pays et entre ceux-ci et l’augmentation des travaux avec les propriétaires fonciers. Les partenariats sont d’une importance primordiale, et des partenariats solides sont fondés sur des visions claires et sur une confiance partagée dont profitent les partenaires sans perdre d’autonomie. Cependant, il ajoute que les partenariats réellement efficaces exigent aussi certains compromis entre les parties concernées. Un fondement scientifique solide est également essentielle, ce qui comprend l’appui des travaux de recherche et de la surveillance et le réexamen régulier des suppositions. La connaissance n’est jamais pleine; afin de prendre les meilleures décisions possibles, il faut avoir à sa disposition les renseignements nécessaires. Il existe une échelle géographique appropriée pour chaque élément de la conservation, et la négligence d’appliquer ce principe subtil cause de nombreuses mésententes. Aujourd’hui, la conservation des oiseaux doit comprendre une approche écologique selon laquelle le maintien d’écosystèmes sains s’avère plus efficace qu’une approche axée particulièrement sur une espèce en situation critique. Toutefois, la conservation constitue rarement un objectif principal dans la plupart des sociétés complexes, et chacun doit tenir compte de possibilités et de défis réalistes. M. Fenwick propose que l’atelier de Querétaro encourage les partenaires à adopter une vision collective à long terme propre à l’ICOAN, en reconnaissant qu’il s’agit d’une initiative de grande envergure dont la réussite dépend de la clarté et la cohérence de la vision.

Ensuite, Hesiquio Benitez (Comisión Nacional para el Conocimiento y Uso de la Biodiversidad) présente une perspective mexicaine, s’intéressant surtout aux activités accomplies depuis la première réunion de l’ICOAN, tenue du 4 au 6 novembre 1998 à Puebla, au Mexique. Le programme Zones importantes pour la conservation des oiseaux (ZICO) est le centre d’intérêt (ZICO en français correspond à Areas de Importancia para la Conservación de las Aves [AICAS] en espagñol). Ce programme a mené à la publication d’un ouvrage qui décrit l’ensemble des aires principales au Mexique. Les Régions de conservation des oiseaux (RCO) sont délimitées au Mexique, comme elles le sont aux États-Unis et au Canada, mais au Mexique, le principal objectif consiste en la définition des groupes d’AICAS. Les 16 AICAS de priorité élevée ont été définies dans 12 des 36 RCO au Mexique dans le but d’avoir au moins un site dans chaque RCO profitant de la collaboration de partenaires nord-américains. On espère élaborer la capacité institutionnelle par l’amélioration de l’organisation et des ressources, ce qui entraînera des initiatives poussées de conservation déjà lancées sur le terrain. Il existe trois défis : établir des liens avec d’autres groupes, obtenir des ressources et établir des partenariats entre les trois pays. Il y a espoir que la nouvelle administration assumera un rôle directeur plus important dans la conservation des oiseaux et que l’influence de l’ICOAN s’étendra à des sections plus larges de la société, ce qui mènera à des réalisations réelles en matière de conservation. Les résultats de l’atelier de Querétaro devraient accroître la portée de l’ICOAN et la conservation des oiseaux au Mexique.

La dernière présentation donnée par Paul Schmidt du U.S. Fish and Wildlife Service se penche sur l’historique de l’ICOAN ainsi que sur l’occasion et la responsabilité des participants de faire de cet atelier un succès. L’historique de la conservation des oiseaux au XXe siècle est examiné, menant au partenariat intégré de l’ICOAN dirigé par la CNACE. L’Initiative de conservation des oiseaux de l’Amérique du Nord a été lancée à la première réunion trinationale tenue à Puebla, au Mexique. M. Schmidt insiste sur le fait que nous sommes chanceux de participer à une si importante évolution dans la conservation des oiseaux observée d’un bout à l’autre de ce continent. Cette chance inespérée s’accompagne d’un défi de saisir les occasions, d’abord celles présentées à l’atelier de Querétaro et ensuite celles qui se présentent au moment où les participants retournent chez eux et concrétisent les décisions. Alors qu’il existe maintenant un appui sans précédent de la part des dirigeants en conservation, il y a également grand besoin d’améliorer la communication et d’élargir et d’affermir l’appui à l’ICOAN partout au continent. Nous avons maintenant une vision et un plan en cours et des exemples clairs de mise en œuvre grâce aux plans conjoints fondés sur le partenariat. Notre travail ne fait que commencer, et il en reste encore beaucoup à faire. La collaboration, le compromis et la coopération à l’atelier de Querétaro constituent une étape majeure dans la bonne voie.

Le programme de la réunion est ensuite défini. Chacune des quatre séances d’une demi-journée porte sur un thème particulier et d’importance critique pour la conservation des oiseaux sur le continent. Chaque séance débute par une brève introduction qui comprend une série de questions ou de sujets en vue de discussion. Ensuite, chaque participant se joint à l’un de huit groupes de discussion qui rassemblent des participants des trois pays, et chaque groupe discute d’un sujet défini dans le but d’arriver à des conclusions. Ensuite, le chef de chaque groupe rencontre le conférencier responsable du thème en question et ensemble, ils élaborent des énoncés récapitulatifs qui sont présentés aux participants et compilés dans le présent compte rendu.

 

Séance A – Comment devons-nous mieux nous organiser afin de prendre des mesures efficaces de conservation des oiseaux?

L’Initiative de conservation des oiseaux de l’Amérique du Nord (ICOAN) devrait être une initiative trinationale qui collabore avec les initiatives régionales. Elle doit agir en tant qu’organisme de facilitation, non de direction.

Puisque de nombreuses espèces d’oiseaux vivent une partie de leur cycle biologique à l’extérieur de l’Amérique du Nord, il serait avantageux pour l’ICOAN d’inclure davantage de pays.

 

Structure

Les trois comités nationaux devraient nommer trois membres permutants pour le comité trinational. L’un des rôles de ce dernier consiste en l’élaboration d’accords internationaux qui tiennent les ministres et leurs ministères responsables de la mise en œuvre des objectifs d’habitats et de populations continentaux. Un autre rôle consiste en le traitement de questions rattachées à la communication.

Les initiatives pour les oiseaux (ZICO, PNAGS et autres) et d’autres facteurs importants dans les collectivités de conservation des oiseaux devraient mettre sur pied des comités nationaux d’où proviennent les présidents nationaux. Les participants devraient tenter de réduire la confusion et le chevauchement tout en maintenant l’autonomie et la démocratie que préconise l’ICOAN. Les comités nationaux sont des organismes de mise en œuvre de l’ICOAN. Les trois coordonnateurs nationaux représentent le lien principal entre la mise en œuvre sur le terrain et les comités nationaux de l’ICOAN.

Afin d’assurer le bon fonctionnement de l’ICOAN, on doit la mettre en œuvre selon un plan trinational. Ce plan doit comprendre une vision, des objectifs et des stratégies. Il peut être élaboré par une équipe internationale représentée par le PNAGS, Partenaires d’envol, le North American Waterbird Conservation Plan (NAWCP), des équipes nationales de planification des oiseaux de rivage, des chefs du programme ZICO et des partenaires dans les comités nationaux.

 

Fonctions et mesures

L’Initiative de conservation des oiseaux de l’Amérique du Nord devrait concentrer sur des problèmes trinationaux qui touchent les fonctions et mesures suivantes :

1) Communications
  •  Favoriser des forums, colloques et ateliers.
  •  Élaborer un message informatif, par exemple l’ICOAN fonctionne bien.
  •  Dépasser l’étape de la notion d’information et élaborer des produits d’information
  •  Publier les réussites.
  •  Former les nouveaux ornithologues et les agents de conservation au Mexique.
  •  Développer l’écotourisme axé sur les oiseaux au Mexique en utilisant des ressources 
     de personnel et des fonds américains et mexicains.

2) Science
  •  Établir un ensemble de priorités.
  •  Établir à nouveau un groupe de surveillance qui a un projet de deux ans visant à
     élaborer un plan complet pour les habitats et les espèces, lequel comprend des
     protocoles d’inventaire, l’identification de lacunes et l’estimation de fonds.

3) Gestion des données
  •  Examiner l’infrastructure des renseignements biologiques nationaux en vue de la
      liaison de données et d’occasions de partage entre les pays.
  •  Élaborer un langage commun du Système d’information géographique (SIG).

4) Financement
  •  Initier des discussions avec les fondations internationales afin de mettre en place une
     catégorie de subvention pour la conservation des oiseaux. La CNACE détermine la
     date : été 2001.
  •  L’ICOAN aux États-Unis collaborera avec le Canada et le Mexique en vue d’élaborer
     des approches à l’intention des établissements de financement multilatéraux.
  •  Augmenter le flux monétaire dirigé vers les projets internationaux à priorité élevée.
  •  Utiliser le modèle du PNAGS pour les priorités de financement.

5) Politiques
  •  Faire signer un document de conservation des oiseaux intégré par les trois pays,
      lequel serait entrepris par des coordonnateurs nationaux en septembre 2001.

 

Séance B – Planification et évaluation

Objectifs de l’ICOAN

  •  Améliorer la communication entre les pays et au sein des pays. Les participants ont
      reconnu l’ICOAN comme une occasion idéale pour les trois gouvernements ainsi que
      pour les organismes dans certains pays de discuter de questions pertinentes.

  •  Élaborer des plans transfrontaliers pour la conservation des oiseaux à différentes
     échelles : nationale, binationale et trinationale. Les participants suggèrent d’utiliser
     des outils de conservation comme le PNAGS, les RCO, le programme ZICO et autres.

  •  Adapter le plan trinational de l’ICOAN afin qu’il soit accepté par les intervenants, afin
     de maintenir l’intégrité des plans et des processus actuels (p. ex. Partenaires d’envol,
     le Réseau de réserve pour les oiseaux de rivage dans l’hémisphère occidental
     [RRORHO], le PNAGS et le NAWCP) et de se concentrer sur des sujets qui sont
     importants pour les continents.

  •  Organiser l’ICOAN à des échelles diverses, telles biologique, géographique et
      politique.

  •  Renforcer la capacité locale et promouvoir les échanges culturels entre les membres.

 

Questions sur la planification stratégique de l’ICOAN

Les huit groupes discutant des besoins de planification et d’évaluation de l’ICOAN reconnaissent tous la nécessité d’établir un plan stratégique clair et détaillé que certains nomment le " plan directeur de l’ICOAN ". Ce plan devrait inclure des sections sur la vision, les buts, les objectifs (mesures de rendement), les priorités de conservation, la mise en œuvre, les ressources nécessaires, les échéances, la surveillance et l’évaluation. Le plan stratégique devrait tenir compte de questions comme les différentes échelles, les politiques nationales, binationales et trinationales ainsi que les changements culturels. Parmi les raisons importantes d’avoir un plan stratégique de l’ICOAN, mentionnons le renforcement de l’appui fédéral dans chaque pays, l’obtention confirmée de l’appui financier, la formation de partenariats officiels, la justification des activités et la promotion de la collaboration. Les caractéristiques d’un tel plan dont ont discuté les membres des groupes comprennent les suivantes :

  •  améliorer la communication entre les participants;
  •  cerner et combler les manques de connaissance;
  •  intégrer d’autres programmes dans la planification de l’ICOAN;
  •  traiter des questions liées aux espèces domestiques et endémiques;
  •  créer des occasions pour tenir des réunions et des ateliers;
  •  prendre en considération des groupes des espèces et des habitats; les objectifs pour
      les populations devraient être établis selon l’espèce, mais les caractéristiques des
      objectifs comme la taille, la densité, les tendances de la population et autres peuvent
      varier d’une espèce à l’autre; les objectifs portant sur l’habitat devraient définir une
      superficie suffisante pour satisfaire les besoins des espèces;
  •  définir une structure internationale visant à surveiller la mise en œuvre du plan
      stratégique;

  •  faire signer le plan par les ministres des trois pays;
  •  élaborer un plan stratégique en employant les ressources existantes; identifier les
      espèces qui vivent une partie de leur cycle biologique dans au moins deux pays afin
      d’élaborer et de mettre en œuvre des projets qui traitent les questions de
      conservation de ces espèces; mettre en œuvre des projets de démonstration;
      attribuer l’élaboration du plan stratégique aux trois coordonnateurs nationaux;
      s’assurer que les comités nationaux examinent le plan avant de présenter un
      document provisoire aux partenaires de l’ICOAN;
  •  faire sentir le besoin d’objectifs immédiats à court et à long termes;
  •  établir un plan stratégique afin d’attirer l’attention des gouvernements fédéraux dans
      les trois pays. Inclure le Mexique dans les discussions en cours sur les priorités aux
      États-Unis et au Canada.

 

Questions sur la surveillance et l’évaluation de l’ICOAN

  •  Effectuer l’évaluation de l’ICOAN à deux niveaux : impact biologique et mise en œuvre
     du programme.
  •  Faire en sorte que l’évaluation soit objective et qu’elle vise la conservation, puisqu’elle
     est essentielle au plan stratégique.
  •  Établir des normes adoptées par les trois pays pour les protocoles de surveillance.
  •  Examiner les coûts-avantages des mesures de conservation.
  •  Améliorer le fondement biologique de la conservation des oiseaux.
  •  Inclure les preuves de la réussite.
  •  Estimer le rendement des RCO.
  •  Évaluer continuellement des examens et des évaluations périodiques (de 3 à 5 ans).
  •  Établir des jalons précis et mesurables.
  •  Baser le travail sur un appui scientifique adéquat.
  •  Améliorer le mécanisme pour partager les bases de données.

Questions sur la base de données de l’ICOAN

Types de bases de données :
  •  Priorités liées aux espèces – Observatoire des oiseaux des montagnes Rocheuses
  •  Répartition
  •  Situation et tendances de la population
  •  Sites principaux, habitats, ZICO et autres.

Les bases de données actuelles comprennent les suivantes :

  •  University of Kansas – CNACE
  •  Bird Source – Cornell Lab of Ornithology
  •  Patuxent Research Centre du United States Geological Service
  •  Comisión Nacional para el Conocimiento y Uso de la Biodiversidad
  •  The Nature Conservancy – Convention sur le commerce international des espèces de
     faune et de flore sauvages menacées d’extinction
  •  Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages
    
menacées d’extinction

Besoins en bases de données de l’ICOAN

  •  Dresser une liste des bases de données internationales actuellement disponibles sur
      le Web.
  •  Besoin d’un appui à long terme afin d’élaborer et de maintenir une technologie
      exploitant le Web.
  •  Offrir un atelier aux partenaires travaillant aux bases de données.
  •  Renforcer le lien avec les bases de données actuelles.

Système d’information géographique (SIG) – L’ICOAN doit promouvoir l’établissement de couches, y compris de modèles d’utilisation du territoire et d’autres qui seront accessibles à tous les pays.

Un atelier qui définirait et traiterait les questions relatives aux bases de données serait profitable. Les sujets devraient comprendre des moyens de réduire la répétition des travaux dans les initiatives, les besoins en bases de données, les normes et les besoins de l’avenir. L’initiative de conservation des oiseaux de l’Amérique du Nord (ICOAN) doit se pencher sur des moyens de financer et d’appuyer la collecte de données et la surveillance à long terme et la gestion de la technologie sur le Web.

 

Séance C – Prestation efficace de programmes

Dans la section plénière de cette séance, M. Arnold Boer présente un modèle pour la prestation efficace de programmes de conservation des oiseaux basés sur le PNAGS, lequel a connu une grande réussite. Il insiste sur trois " clés de la réussite " et présente leurs caractéristiques.

1) Prestation au moyen de partenariats

  •  Prestation autodirigée avec la capacité de financer et de mettre en œuvre des projets
      visant à appuyer les objectifs
  •  Participation active de la collectivité
  •  Responsabilité de conservation sur le territoire
  •  Réflexion de la réalité des compétences
  •  Élaboration et appui du système de suivi en vue de l’évaluation

2) Fondement biologique

a) Cadre commun à fondement biologique pour la planification
  •  Les RCO

          b) Priorités et stratégies continentales
               
  •  Initiatives de conservation des oiseaux : les gardiens des plans continentaux
           
      •  pour chaque groupe taxinomique, soit la sauvagine, les oiseaux terrestres,
                     les oiseaux de rivage et les oiseaux aquatiques
                 •  Établir des priorités biologiques et stratégiques pour les espèces dans les
              
       groupes taxinomiques
                 •  Définir les régions géographiques et biophysiques préoccupantes
                 •   Définir les menaces communes et les mesures nécessaires pour les traiter
                 •  Étendre les mesures au-delà de l’Amérique du Nord

         c) Plans de conservation intégrés avec des objectifs particuliers et
             quantifiables
               
   •  Travail effectué par une équipe de biologistes, de spécialistes du SIG et
              
       peut-être un coordonnateur
                  •  Élaborer des plans intégrés d’aménagement du territoire et des RCO

                  •  Intégrer les priorités liées aux espèces et aux habitats
               
  •  Incorporer le contexte socioéconomique
               
  •  Élaborer des plans relatifs au paysage et des objectifs particuliers en
                     matière d’habitats
               
  •  Encourager l’inventaire, la surveillance et les études scientifiques en appui à
                     la prestation

3) Coordination nationale et internationale
               Conseil ou comité national de l’ICOAN
                                •  Centre d’intérêt pour la communication entre les initiatives, les
                                   organismes et les personnes
                                •  Direction des politiques et de l’orientation stratégique
               Coordonnateurs nationaux
                                •  Promotion de la planification, de l’évaluation et de la communication
                            
       nationales et internationales
               Comité trinational de l’ICOAN
                             
   •  Lien entre les trois organismes nationaux
                            
    •  Orientation des aspects qui exigent la collaboration internationale

M. Boer termine sa présentation en proposant une série de questions aux groupes de discussion. Les groupes arrivent aux conclusions suivantes :

Question 1 : Quelles structures et mécanismes facilitent la coordination?

  •  Il faut agir selon ce qui fonctionne et se baser sur les structures actuelles.
  •  Il faut un sens de la direction.
  •  Les RCO sont des unités de planification et d’évaluation et non pas des unités de
      mise en œuvre.

  •  Les RCO font preuve d’unité dans les plans relatifs aux oiseaux et permettent une
      planification écologique multilatérale.

Quels sont les obstacles?

  •  Financement
  •  Création de la capacité : des études scientifiques visant à assurer le fondement
      biologique et l’aménagement du territoire

  •  Accord trinational et plan stratégique
  •  Communication

Question 2 : Comment pouvons-nous établir et maintenir des partenariats efficaces?

  •  Dynamique des partenariats, lesquels nécessitent un développement constant.
  •  Clarté, vision et objectifs.
  •  Tous les points de vue sont valables; ils sont simplement différents.
  •  Résolution de problèmes constructive.
  •  Chacun apporte quelque chose aux partenariats.
  •  Appréciation des besoins, des différences et des points de vue; respect des
      différences culturelles et institutionnelles.
  •  Compromis et éventuellement, sacrifices effectués par les partenaires.
  •  Confiance; communication ouverte et transparente.
  •  Reconnaissance et mérite.
  •  Encouragement de la créativité.

Question 3 : Comment trouvons-nous l’équilibre entre l’autonomie locale et les responsabilités à l’échelle du continent?

  •  Usage du document d’orientation qui comprend les défis, les priorités et les stratégies
      pour le continent.

  •  Document fait la promotion du l’ICOAN auprès des décideurs et des organismes de
      financement; il définit qui nous sommes, nos activités et notre raison d’être.

  •  Ensemble des bases de données sur les oiseaux nous permettra d’offrir un contexte
      en vue de mesures locales.

  •  Orientation en montrant le lien entre les mesures locales et les besoins et priorités
     
pour le continent.
  •  Lignes de communication ouvertes.

Question 4 : Comment pouvons-nous maintenir la collaboration entre les partenaires?

  •  Succès partagés
       – Premiers projets de démonstration
       – Élaboration à partir des AICAS mexicains
       – Avantages pour les trois pays
       – Lien à l’écosystème, aux oiseaux migrateurs et endémiques
       – Questions sur la durabilité des collectivités
       – Communication des valeurs sociales et économiques aux collectivités
          
    Reconnaissance locale
  •  Confiance et entregent dans les relations de travail

Question 5 : Comment assurer des fonds pour atteindre la gamme complète d’objectifs?

  •  Aller au-delà des sources de financement traditionnelles
           
North American Wetlands Conservation Act
, Agence canadienne de
              développement international, Banque mondiale, secteurs agricoles
  •  Chaque pays possède ses propres mécanismes.
  •  Montrer une utilisation efficace des fonds, les transférer au besoin.
  •  Fonds publics (fédéraux, provinciaux, des États) comme capitaux de lancement.
  •  Fonds d’organismes privés et non gouvernementaux comme contributions paritaires.

  •  Élaboration d’un document de financement par le comité trinational.
            avantages économiques et sociaux
            réussite des projets de démonstration
  •  Assurer les nouvelles sources de financement et étendre les ressources existantes
            – droits de coupe, prospection pétrolière et de gaz, amendes publiques,
               Conservation and Reinvestment Act.

Question 6 : Comment prenons-nous des décisions concernant les ressources?

  •  Décisions basées sur le fondement biologique.
  •  Élaboration des critères à l’avance.

  •  Établissement des priorités de conservation.
  •  Avantage le plus grand pour la plupart des oiseaux : influence le plus sur la
     
conservation.
  •  Besoins des communautés.
  •  Réalité des besoins, des limitations et des forces des partenaires.
  •  Allocation de ressources à diverses échelles :
           
– internationale, nationale, régionale, RCO, plans conjoints et autres.

Conclusion : L’ICOAN devrait porter davantage sur la promotion des réussites et non plus sur la promotion de la vision.

     

    Séance D – Mesures continentales et collectives en matière de conservation des oiseaux

La dernière séance porte sur cinq questions relevées à la suite de décisions qui ont été définies au cours des séances précédentes. De nombreuses questions clés traitées au cours des séances précédentes sont réitérées et mises de l’avant avant les délibérations des groupes de discussion. Parmi les questions clés, mentionnons :

  •  que l’ICOAN est d’abord et avant tout une initiative visant à favoriser, non à diriger et
      non à contrôler les initiatives; comme l’indique l’énoncé de vision de l’ICOAN, son
      objectif consiste à aider à la coordination et à l’initiation de la conservation au sein
      des groupes et des pays;

  •  que l’essence même de l’ICOAN comprend la conservation des oiseaux, réalisée par
      l’intermédiaire de partenariats régionaux, et se penche fortement sur la conservation
      de l’habitat;

  •  que l’objectif principal de l’ICOAN est la réalisation de la conservation sur le terrain;
  •  que l’ICOAN est un projet biologique qui nécessite la surveillance, l’évaluation
      biologique et le partage de renseignements;

  •  que l’établissement de liens de communication est un besoin intégral dans la
      réalisation de partenariats et dans l’amélioration de la coordination parmi des
      organismes responsables d’oiseaux et entre les pays.

Suivant ce cadre de discussion, les participants sont tenus de délibérer sur les questions suivantes lors de leurs séances de discussion :

Accord trinational

Voici les questions à considérer : qui devrait signer un tel document, quelles mesures devraient être prises pour initier en l’élaboration et que renfermerait-il. Les suggestions à prendre en compte par les groupes comprennent l’insertion d’éléments fonctionnels dans le plan d’action de l’ICOAN et d’un engagement à des structures visant la coordination internationale, d’un engagement aux procédures visant la communication à l’échelle internationale et le partage de renseignements, entre autres.

Selon l’opinion générale, un accord est nécessaire entre les États-Unis, le Mexique et le Canada. Le rôle et l’utilité de l’accord sont présentés ci-dessous :

  •  servir d’expression publique pour la collaboration trinationale dans le but de réaliser la
      conservation intégrée des oiseaux;

  •  définir davantage la vision de l’ICOAN;
  •  établir un statut officiel pour l’ICOAN;
  •  favoriser la contribution des gouvernements et des citoyens à l’ICOAN;
  •  aider à faciliter l’obtention de fonds;
  •  accroître l’engagement des partenaires actuels et éventuels;
  •  obtenir un engagement de la part de signataires à la conservation des oiseaux.

Voici des constatations sur la détermination de la personne à qui revient de signer un tel document :

  •  les signataires devraient être les cadres de pouvoir les plus élevés possibles,
      c’est-à-dire au niveau du ministre et même aux niveaux du président et du premier
      ministre;

  •  certains suggèrent une représentation générale qui comprend l’agriculture et d’autres
      secteurs du gouvernement;

  •  on note qu’un nombre limité de signatures accélérerait le processus;
  •  par contre, il pourrait s’agir d’une occasion d’engager une gamme complète de
      partenaires au processus qui signeraient l’accord;

  •  il est possible d’obtenir une liste limitée de signataires au début et d’établir un
      processus selon lequel d’autres pourraient offrir leur contribution à une date ultérieure.

Les éléments suggérés pour l’accord comprennent les suivants :

  •  un préambule qui décrit l’historique et les principes de l’ICOAN;
  •  des énoncés explicites précisant le rôle principal qui serait joué par les quatre
     
grandes initiatives de conservation des oiseaux, mais précisant aussi que l’accord
      s’applique à tous ceux qui s’engagent à la conservation des oiseaux;

  •  le besoin d’un organisme de coordination international devrait se faire entendre;
  •  certains suggèrent que le document soit très bref, alors que d’autres optent plutôt pour
      un document plus long qui comprenne une description des objectifs biologiques.

Les questions liées au processus englobent les suivantes :
les coordonnateurs nationaux devraient participer activement à la rédaction de l’accord;

  •  une ébauche devrait ensuite être examinée pour finalement être appuyée par les trois
      comités nationaux;
  •  l’échéancier n’est pas clair; certains suggèrent présenter l’accord dans un proche
     avenir, alors que d’autres jugent qu’il serait plus raisonnable d’obtenir les signatures
     avant la Journée internationale des oiseaux migrateurs en mai 2002.

     

Structure pour les initiatives à l’échelle internationale

Jusqu’ici, l’ICOAN a surtout été élaborée par des initiatives nationales. Une question préoccupante porte sur les moyens de faciliter la coordination des initiatives au-delà des frontières nationales. Les options à prendre en compte peuvent comprendre un rôle particulier pour le G-9; l’affiliation au comité trilatéral; l’attribution de cette responsabilité aux présidents des trois comités nationaux de l’ICOAN; l’attribution de responsabilités aux coordonnateurs nationaux; et la création d’un groupe distinct de surveillance des partenaires de l’ICOAN.

Coordination

Les membres décident qu’il faut établir un comité trinational pour traiter les questions de portée internationale, et que la simple attribution de cette responsabilité au comité trilatéral ou à un autre organisme existant n’est pas une solution acceptable. Ils suggèrent que la structure G-9 actuelle serve de point de départ, accompagnée de modifications suggérées, et que les membres soient choisis par les trois comités ou conseils nationaux. Des liens étroits avec les comités nationaux sont requis, et au moins certains des représentants trinationaux doivent être membres de ces comités. Ils suggèrent également de continuer d’établir des liens étroits avec la CNACE.

Projets de démonstration

Les questions pertinentes comprennent les objectifs de conservation appropriés pour de tels projets, les mesures de conservation qui seraient prises, les critères pertinents pour reconnaître de tels projets (p. ex. des partenariats à grande échelle, des régions à priorité élevée dans chaque pays, l’engagement de plusieurs initiatives de conservation des oiseaux), entre autres.

Les membres s’entendent sur la valeur des projets sur le terrain qui démontrent l’importance de traverser les frontières internationales afin de travailler ensemble et de partager les initiatives. Ces projets ne seraient pas nécessairement des projets de l’ICOAN, mais plutôt des projets qui soulignent l’importance de la vision de l’ICOAN.

Les critères discutés pour obtenir un projet trinational idéal comprennent les suivants :
  •  faisabilité;
  •  conception adéquate;
  •  fondement sur les études scientifiques;
  •  avantages partagés avec d’autres biotes (valeur de biodiversité);

  •  démonstration de l’importance de la coordination transnationale;
      bon nombre de partenaires : profiter des possibilités reconnues actuellement
   
   importantes à la conservation dans les trois pays.
  •  Le processus selon lequel les projets de démonstration devraient être définis
     
comprend ce qui suit :
         - La réalisation devrait progresser à partir de la base (être effectuée d’abord
      
     localement).
         - Les projets trinationaux devraient s’orienter du Sud vers le Nord, prendre
           naissance au Mexique et ensuite être liés aux États-Unis et au Canada.

         - Il devrait y avoir de multiples projets qui couvrent une grande aire géographique.
         - Les plans conjoints et les autres partenariats devraient être encouragés à
          
continuer de mener l’élaboration et la définition de tels projets.
         - Les coordonnateurs et les comités nationaux devraient aider à élaborer ou à
      
     renforcer les partenariats nécessaires pour lancer de tels projets.

La communication et le partage de renseignements

La communication et le partage de renseignements constituent un point d’intérêt dans presque toutes les séances de discussion, quel que soit le thème de la séance. La plupart des discussions mènent à la conclusion générale selon laquelle les membres ont grand besoin de mesures de communication et du partage de renseignements et que ceux-ci seraient probablement plus efficaces s’ils étaient coordonnés à un certain degré. Les membres discutent de questions concernant la définition de thèmes communs en vue d’une stratégie de communication, le besoin de dispositions institutionnelles et structurelles, les mécanismes pour élaborer et échanger des produits de communication, les moyens de faciliter l’échange de renseignements et de données sur le Web, les infrastructures de partage de renseignements, les protocoles relatifs aux données et les produits de données.

Les membres conviennent que de meilleurs produits et outils de communication de l’ICOAN sont nécessaires. Certains des thèmes suggérés sont les suivants :

  •  l’élaboration d’une stratégie de communication qui insiste sur le fait que la
      conservation intégrée des oiseaux à l’échelle continentale est le principal objet, et non
      pas l’ICOAN;

  •  l’ICOAN ne remplace pas les initiatives de conservation en place;
  •  il faudrait encourager la sensibilisation des partenaires sur les possibilités et les
     
activités de conservation;
  •  la sensibilisation aux possibilités de conservation ainsi que l’élaboration et la
      communication de renseignements scientifiques sont essentielles; par contre, il s’agit
      de deux domaines très différents.

Des questions liées au processus de communications sont définies et comprennent les suivantes :
  •  les projets en place devraient être mis en valeur comme cas de réussite;
  •  des auditoires particuliers devraient être visés afin de leur donner des messages
      adaptés et d’évaluer leur réaction;

  •  en fin de compte, tous les partenaires devraient être des véhicules de communication;
  •  la CNACE peut être un partenaire très utile dans la réalisation d’initiatives de
      communication.

Plusieurs produits et activités éventuels de l’ICOAN sont définis et comprennent ce qui suit :

  •  site Web de l’ICOAN;
  •  distribution des procès-verbaux et des produits de communication actuels;
  •  répertoire des partenaires de l’ICOAN;
  •  répertoire des projets de l’ICOAN;
  •  développement des connaissances sur l’ICOAN, et ateliers sur la création de
      partenariats;

  •  développement de liens plus étroits avec le North American Bird Information Network
     
et la National Biological Information Infrastructure;
  •  répertoire des sources de financement de l’ICOAN.

    Dernière séance plénière

    À la fin de la dernière séance plénière, Karen Brown, présidente du Conseil de l’ICOAN-Canada, Bob McDowell, coprésident du Comité de l’ICOAN-É.-U. et Hesiquio Benitez, au nom de Jorge Soberón, président du Comité de l’ICOAN-Mexique, présentent leur point de vue sur la réunion. Ils reconnaissent et apprécient tous la participation, l’enthousiasme et l’engagement des gens dans les trois pays en ce qui a trait aux progrès réalisés depuis la première réunion de l’ICOAN tenue à Puebla, au Mexique.

    Ils appuient la proposition de l’élaboration d’un accord trinational ferme qui présente des objectifs clairs et précis, signé par les plus hauts cadres possible tout en maintenant l’esprit multisectoriel de l’initiative (semblable à l’accord du PNAGS). Ils reconnaissent le besoin d’une collaboration étroite entre les trois comités nationaux de l’ICOAN, et les dirigeants nommés précédemment appuient la formation d’un meilleur comité trinational pour faciliter la collaboration.

    Les membres appuient fortement l’élaboration de projets intégrés de démonstration de la conservation des oiseaux dans le cadre d’un projet pilote de mise en oeuvre de l’ICOAN, mais notent qu’il faudrait entreprendre ces initiatives avec soin. Il existe un besoin d’examiner les projets déjà entrepris et de déterminer ce qui reste à faire. Ces projets offriront de bons exemples de réussites qui permettront d’évaluer les nombreux avantages de la conservation intégrée des oiseaux et de la collaboration aux échelles nationale et internationale.

    La communication est reconnue comme étant essentielle à la réussite de l’ICOAN. Les participants à l’atelier de Querétaro reconnaissent que l’expertise en communication est nécessaire pour faire avancer la stratégie de communication et pour élaborer des produits de communication de qualité.

    Les participants reconnaissent également le besoin d’un financement accru pour respecter les priorités de l’ICOAN. L’obtention de plus de financement par les partenaires est encouragé.

    Les membres reconnaissent l’importance de l’engagement des chefs politiques pour l’ICOAN. Hesiquio Benitez conclut la deuxième réunion de l’ICOAN en remerciant tous ceux qui ont permis la tenue de la réunion grâce à leur travail ardu et à leur participation, la CNACE de son soutien financier et le personnel de Hacienda Jurica d’avoir contribué à la réussite de l’ICOAN II.

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